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Dans la tradition toujours vivante, les Japonais savent conserver l'essence d'une culture. Le Kyudo comme les autres disciplines du Budo, subissait après la dernière guerre mondiale, un changement, particulièrement dans la technique. S'inspirant du passé, les Japonais créent après bien des hésitations, un système simplifié des disciplines du Budo qui s'avère être un élément de base correct mais différent de l'essence du Budo d'origine. Cependant, ceci, bien divulgué, allait grâce aux apologistes étrangers, contribuer à répandre des opinions favorables au système, ce qui était suffisant, les Japonais n'en attendaient pas plus. A l'heure actuelle, l'engouement pour ce qui est japonais a atteint un pourcentage de personnes important. La plupart du temps, le premier problème que l'on rencontre est le manque d'informations véritables, concernant l'état d'esprit avec lequel les Japonais entreprennent ces disciplines. La première réaction des Japonais face aux manières de faire européennes est souvent l'étonnement; l'européen reste celui qui mérite d'abord un remerciement et un encouragement pour s'intéresser et s'adonner à un élément de leur patrimoine d'origine, même si celui-ci est simplifié et remanié. Kenji TOKITSU Senseï, docteur en sociologie, maître d'arts martiaux fait remarquer, combien la culture japonaise repose sur une conception spéciale du corps suivant l'art des guerriers Samouraï. Cette tradition guerrière, profondément ancrée dans la conduite des japonais, influe sur les disciplines du Budo, Kyudo y compris, et il est peu concevable d'entrer dans le Budo japonais sans comprendre cette tradition.
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